• fabrique du commun
Riche de son expérience d’échange des savoirs, kom.post propose de détourner le format de la conférence habituelle en l’ouvrant à la participation de tous. En transformant l’espace de tribune en espace de travail contributif, les pratiques et savoirs de chacun peuvent se rencontrer, se commenter et s’augmenter les unes les autres…
Grâce à un dispositif simple de transcription, traduction et projection des échanges (micros, video-projection et écoutes) le collectif invite les participants des fabriques à s’emparer par petits groupes d’une problématique partagée. Selon chaque contexte, une question est adressée à tous après une introduction réalisée par le collectif permettant un premier terrain de réflexion.

• autour de la table
Ce projet propose de réunir, de manière inédite, autour de la question des savoirs et pratiques du corps, artistes, chercheurs et, plus largement toute personne qui dans sa pratique professionnelle engage un rapport avec le corps.
Il est sous-tendu par des enjeux de circulation et de réciprocité dans l’échange de savoirs sur le corps qu’il s’agit de mettre en représentation, de « performer » en quelque sorte et de restitution de la place du citoyen dans la production de pensées et de pratiques du corps.
Autour de la table prend la forme d’une manifestation qui se déplace en France et à l’étranger afin de saisir la pluralité des savoirs et usages du corps à l’aune de différents contextes culturels.
Son organisation et ses ramifications sont à chaque édition repensées en fonction des énergies en jeu pour cartographier le territoire. (initié par Anne Kerzerho et Loïc Touzé, collaboration Cati, Oro et kom.post)

• rewu
Le projet REWU s’inscrit dans une volonté de réinterroger les pratiques d’accès et de partage de la connaissance en bibliothèque et de proposer des modalités d’interaction différentes entre ses protagonistes : lecteurs, auteurs, documentalistes, flâneurs, chercheurs, etc…
Il s’agit de considérer ce temps d’échange comme un temps de création de ressources à part entière et d’en garder mémoire via différents dispositifs d’enregistrements audio (ex/ sonospheres). Ces ressources sonores sont ensuite accessibles de manière pérenne dans les centres de ressources partenaires et en ligne invitant ainsi les internautes et les usagers à poursuivre les échanges et à alimenter les contenus associés aux documents qui deviennent de ce fait, porteur de dialogue s’actualisant au fur et à mesure de leur usage. Le document comme support et vecteur de la temporalité de ses lecteurs, auteurs et passeurs.
Projet porté par Sylvia Fredriksson et Laurie Bellanca, Kom.post et Orbe, avec le soutien de Nicolas Loubet et Knowtex.

• radio kom.post
un dispositif radiophonique de piratage localisé
Radio kom.post occupe les ondes, à la fois installation participative et dispositif de performance propose une expérience articulant localité de diffusion, pratique du direct et support de fiction documentaire. Reprenant les fondamentaux du média radiophonique, kom.post propose une traversée physique et narrative du contexte qu’il occupe En convoquant les faits réels comme les mythologies véhiculés par un lieu, un festival ou une exposition, la table de radio et le réseau d’émetteurs fm pirates associés proposent aux visiteurs une écriture sonore à laquelle il peuvent prendre part activement en rejoignant la table radio ou en participant à une des performances de direct proposée par le collectif.

• sonospheres
Sonospheres est une oeuvre sonore géo-localisée détournant le modèle des audioguides de musées ou des salles d’exposition habituelles.
Attentif au “spectateur contemporain” et à ses nouvelles modalités de réception, le collectif a développé depuis 2009 plusieurs dispositifs explorant les différentes relations possibles entre spectateurs et artistes, visiteurs et institutions. (collaboration Orbe)

• performances
Dans la lignée de « I was waiting… », « is(o)land scape » ou encore « speech » et “La Chambre des entames” , la recherche au plateau au sein du collectif tend plus à la mise en place d’une zone performative invitant le spectateur à participer à l’écriture du texte de la performance qu’à la représentation d’un processus. S’appuyant sur le récit, le portrait ou simplement le point de vue du spectateur, kom.post propose avec cette série de dispositif de performances contextuelles, une approche singulière de la relation entre temporalité, lieu et auteur en présence dans la création contemporaine de plateau. En créant une zone équipée d’outils spécifiques : micros, lumières, assises et tables, écran de projection et boite aux lettres, le collectif entend poser un lieu-ressources alimenté par l’échange et la participation du public. Les codes du spectacle, exposés et déplacés en zones accessibles à tous se retrouvent alors agencés et remaniés au cours des performances proposées sous formes de permanence dans lesquelles les visiteurs prennent individuellement rendez-vous.

• recherche
kom.post construit sous la forme d’un laboratoire, tente de créer un processus de création partagé proposant plusieurs axes de recherche (les modalités de réception actuelles, l’écriture contributive ou les formes politiques d’une pratique transdisciplinaire..) et mettant disposition différents outils (bibliothèque partagée, rencontres internationales, initiation logiciels libres, échange des savoirs…).

• écoles
Dans ce même principe d’échange des savoirs, kom.post souhaite inviter les différents acteurs des contextes dans lesquels il se trouve (festival, colloque, journée laboratoire…) à se rencontrer, à échanger, afin de donner la possibilité de mettre au travail de manière transversale et horizontale, l’ensemble des entités convoquées par un même évènement, une même situation et de voir émerger un type d’apprentissage nouveau, dans lequel ni maître ni élève pourrait se revendiquer d’un savoir dominant mais pour lequel tous peuvent informer, donner un éclairage nouveau et pourquoi pas inventer les outils nécessaires.